Napoleon's
Correspondence
June 18 through 21, 1815 (22060 -
22062)
22060. - ORDRE
A CHAQUE COMMANDANT DE CORPS D'ARMÉE,
18 juin 1815, onze heures du matin.
Une fois que toute l'armée sera rangée en
bataille, à peu près à une heure après midi, au
moment où l'Empereur en donnera l'ordre au maréchal Ney ,
l'attaque commencera pour s'emparer du village de Mont-Saint-Jean , où
est l'intersection des routes, A cet effet, la batterie de 12 du 2e corps et
celle du 6e se réuniront à celle du 1er corps. Ces vingt-quatre
bouches à feu tireront sur les troupes de Mont-Saint-Jean , et le comte
d'Erlon commencera l'attaque , en portant en avant sa division de gauche et la
soutenant, suivant les circonstances , par les divisions du 1e, corps, Le 2e
corps s'avancera à mesure pour garder la hauteur du comte d'Erlon
Les compagnies de sapeurs du 1er corps seront prêtes
pour se barricader sur-le-champ à Mont-Saint-Jean.
D'après la copie. Dépot de la guerre.
22061 - BULLETIN DE L'ARMÉE.
Laon, 20 juin 1815.
BATAILLE DE LIGNY, SOUS FLEURUS.
Le 16 au matin l'armée occupait les positions
suivantes:
L'aile gauche, commandée par le maréchal duc
d'Elchingen, et composée du 1er, et du 2e corps d'infanterie et du 2e de
cavalerie, occupait les positions de Frasnes.
L'aile droite, commandée par le maréchal
Grouchy, et composée des 3e et 4e corps d'infanterie et du 3e corps de
cavalerie , occupait les hauteurs derrière Fleurus.
Le quartier général de L'Empereur
était à Charleroi, ou se trouvaient la Garde impériale et
le 6e corps.
L'aile gauche eut l'ordre de marcher sur les Quatre-Bras,
et la droite sur Sombreffe. L'Empereur se porta à Fleurus avec sa
réserve.
Les colonnes du maréchal Grouchy étant en
marche aperçurent, après avoir dépassé Fleurus,
l'armée ennemie, commandée par le feld-maréchal
Blücher, occupant les plateaux du moulin de Bussy, par la gauche le
village de Sombreffe, et prolongeant sa cavalerie fort en avant sur la route de
Namur : sa droite était à Saint-Amand et occupait ce gros village
avec de grandes forces, ayant devant elle un ravin qui formait sa position.
L'Empereur fut reconnaître la force et les
positions de l'ennemi, et résolut d'attaquer sur-le-champ. Il fallut
faire un changement de front, la droite eu avant et en pivotant sur Fleurus.
Le general Vandamme marcha sur Saint-Amand, le
général Gérard sur Ligny et le maréchal Grouchy sur
Sombreffe, La troisième division du 2e corps, commandée par le
général Girard , marcha en réserve derrière le
corps du général Vandamme, La Garde se rangea la hauteur de
Fleurus, ainsi que les cuirassiers du général Milhaud.
A trois heures après midi ces dispositions furent
achevées, La division du général Lefol, faisant partie du
corps du général Vandamme, s'engagea la première et
s'empara de Saint-Amand, d'où elle chassa l'ennemi à la
baïonnette. Elle se maintint, pendant tout le combat, au cimetière
et au clocher de Saint-Amand. Mais ce village, qui est
très-étendu, fut le théâtre de différents
combats pendant la soirée; tout le corps du général
Vandamme y fut engagé, et l'ennemi y engagea des forces
considérables.
Le général Girard, placé en
réserve du corps du général Vandamme, tourna le village
par sa droite et s'y battit avec sa valeur accoutumée. Les forces
respectives étaient soutenues de part et d'autre par une soixantaine de
bouches à feu,
A la droite , le général Gérard
s'engagea avec le 4e corps au village de Ligny, qui fut pris et repris
plusieurs fois.
Le maréchal Grouchy, à l'extrême
droite, et le général Pajol combattirent au village de Sombreffe,
L'ennemi montra de 80 à 90,000 hommes et un grand nombre de
pièces de canon.
A sept heures , nous étions maîtres de tous les
villages situés sur le bord du ravin qui couvrait la position de
l'ennemi ; mais celui-ci occupait encore avec toutes ses masses le plateau du
moulin de Bussy.
L'Empereur se porta avec sa Garde au village de Ligny ; le
general Gérard fit déboucher le général
Pécheux avec ce qui lui restait de réserve, presque toutes les
troupes ayant été engagées dans ce village. Huit
bataillons de la Garde débouchèrent à la baïonnette,
et derrière eux les quatre escadrons de service, les cuirassiers du
général Delort, ceux du général Milhaud et les
grenadiers à cheval de la Garde. La vieille Garde aborda à la
baïonnette les colonnes ennemies qui étaient sur les hauteurs de
Bussy, et en un instant couvrit de morts le champ de bataille. L'escadron de
service attaqua et rompit un carré et les cuirassiers poussèrent
l'ennemi dans toutes les directions. A sept heures et demie , nous avions
quarante pièces de canon , beaucoup de voitures , des drapeaux et des
prisonniers , et l'ennemi cherchait son salut dans une retraite
précipitée, A dix heures, la bataille était finie, et nous
nous trouvions maîtres de tout le champ de bataille.
Le général Lützow, partisan, a
été fait prisonnier. Les prisonniers assurent que le
feld-maréchal Blücher a été blessé.
L'élite de l'armée prussienne a été détruite
dans cette bataille. Sa perte ne peut être moindre de 15,000 hommes; la
notre est de 3,000 hommes tués ou blessés.
A la gauche, le maréchal Ney avait marché sur
les Quatre-Bras avec une division qui avait culbuté une division
anglaise qui s'y trouvait placée, Mais , attaqué par le prince
d'Orange avec 25,000 hommes , partie Anglais , partie Hanovriens à la
solde de l'Angleterre , il se replia sur sa position de Frasnes. Là
s'engagèrent des combats multipliés; l'ennemi s'attachait
à le forcer, mais il le lit vainement, Le duc d'Elchingen attendait le
1e, corps, qui n'arriva qu'à la nuit ; il se borne à garder sa
position, Dans un carré attaqué par le 8e regiment de
cuirassiers, le drapeau du 69e régiment d'infanterie anglais est
tombé entre nos mains, Le prince de Brunswick a été
tué, Le prince d'Orange a été blessé. On assure que
l'ennemi a eu beaucoup de personnages et de généraux de marque
tués ou blessés. On porte la perte des Anglais à 4 ou
5,000 hommes ; la notre , de ce côté , a été
très-considérable: elle s'élève à 4,200
hommes tués ou blessés, Ce combat a fini à la nuit, Lord
Wellington a ensuite évacué les Quatre-Bras et s'est porté
sur Genappe.
Dans la matinée du 17, l'Empereur s'est rendu aux
Quatre-Bras, d'où il a marché pour attaquer l'armée
anglaise; il l'a poussée jusqu'à l'entrée de la
forêt de Soigne, avec l'aile gauche et la réserve. L'aile droite
s'est portée par Sombreffe, à la suite du feld-maréchal
Blücher, qui se dirigeait sur Wavre, où il paraissait vouloir se
placer.
A dix heures du soir, l'armée anglaise, occupant
Mont-Saint-Jean par son centre, se trouva en position en avant de la
forêt de Soigne; il aurait fallu pouvoir disposer de trois heures pour
l'attaquer ; on fut done obligé de remettre au lendemain.
Le quartier général de l'Empereur fut
établi à la ferme du Caillou, pres Plancenoit. La pluie tombait
par torrents. Ainsi, dans la journée du 16 , la gauche, la droite et la
réserve ont été également engagées à
une distance d'à peu près deux lieues.
BATAILLE DE MONT-SAINT-JEAN.
A neuf heures du matin, la pluie ayant un peu
diminué, le 1er corps se mit en mouvement et se plaça, la gauche
à la route de Bruxelles et vis-à-vis le village de
Mont-Saint-Jean , qui paraissait le centre de la position de l'ennemi, Le 2e
corps appuya sa droite à la route de Bruxelles, et sa gauche à un
petit bois, à portée de canon de l'armée anglaise. Les
cuirassiers se portèrent en réserve derrière, et la Garde
en réserve sur les hauteurs. Le 6e corps , avec la cavalerie du
général Domon , sous les ordres du comte Lobau , fut
destiné à se porter en arrière de notre droite, pour
s'opposer à un corps prussien qui paraissait avoir échappé
au maréchal Grouchy et être dans l'intention de tomber sur notre
flanc droit, intention qui nous avait été connue par nos rapports
et par une lettre d'un général prussien que portait une
ordonnance prise par nos coureurs. Les troupes étaient pleines d'ardeur.
On estimait les forces de l'armée anglaise à
80,000 hommes; on supposait que le corps prussien, qui pouvait etre en mesure
vers le soir, pouvait être de 15,000 hommes, Les forces ennemies
étaient donc de plus de 90,000 hommes; les nôtres étaient
moins nombreuses.
A midi , tous les préparatifs étaient
terminés , et le prince Jérôme, commandant une division du
2e corps, destinée à en former l'extrême gauche, se porta
sur le bois dont l'ennemi occupait une partie. La canonnade s'engagea ;
l'ennemi soutint par trente pièces de canon les troupes qu'il avait
envoyées pour garder le bois. Nous fines aussi de notre
côté des dispositions d'artillerie. A une heure, le prince
Jérôme fut maître de tout le bois, et toute l'armée
anglaise se replia derrière un rideau. Le comte d'Erlon attaqua alors le
village de Mont-Saint-Jean et fit appuyer son attaque par quatre-vingts
pièces de canon, Il s'engagea là une épouvantable
canonnade, qui dut beaucoup faire souffrir l'armée anglaise, Tous les
coups portaient sur le plateau. Une brigade de la 1e division du comte d'Erlon
s'empara du village de Mont-Saint-Jean ; une seconde brigade fut chargée
par un corps de cavalerie anglaise, qui lui fit éprouver beaucoup de
pertes, Au même moment, une division de cavalerie anglaise chargea la
batterie du comte d'Erlon par sa droite, et désorganisa plusieurs
pièces ; mais les cuirassiers du général Milhaud
chargèrent cette division, dont trois régiments furent rompus et
écharpés.
Il était trois heures après midi. L'Empereur
fit avancer la Garde pour la placer dans la plaine, sur le terrain qu'avait
occupé le 1er corps au commencement de l'action , ce corps se trouvant
déjà en avant. La division prussienne, dont on avait prévu
le mouvement, commence alors à s'engager avec les tirailleurs du comte
Lobau, en plongeant son feu sur tout notre flanc droit. Il était
convenable, avant de rien entreprendre ailleurs, d'attendre l'issue qu'aurait
cette attaque. A cet effet, tous les moyens de la réserve étaient
prêts à se porter au secours du comte Lobau et à
écraser le corps prussien lorsgu'il se serait avancé.
Cela fait, l'Empereur avait le projet de mener une attaque
par le village de Mont-Saint-Jean, dont on espérait un succès
décisif; mats, par un mouvement d'impatience si fréquent dans nos
annales militaires, et qui nous a été souvent si funeste, la
cavalerie de réserve, s'étant aperçue d'un mouvement
rétrograde que faisaient les Anglais pour se mettre à l'abri de
nos batteries, dont ils avaient déjà tent souffert , couronna les
hauteurs de Mont-Saint-Jean et chargea l'infanterie, Ce mouvement , qui , fait
à temps et soutenu par les reserves, devait décider de la
journée, fait isolément et avant que les affaires de la droite
fussent terminées, devint funeste. N'ayant aucun moyen de le
contremander, l'ennemi montrant beaucoup de masses d'infanterie et de
cavalerie, et les deux divisions de cuirassiers étant engagées ,
toute notre cavalerie courut au même moment pour soutenir ses camarades.
Là, pendant trois heures, se firent de nombreuses charges qui nous
valurent l'enfoncement de plusieurs carrés et six drapeaux de
l'infanterie anglaise, avantage hors de proportion avec les pertes
qu'éprouvait notre cavalerie par la mitraille et les fusillades. Il
était impossible de disposer de nos réserves d'infanterie
jusqu'à ce qu'on eût repoussé l'attaque de flanc du corps
prussien. Cette attaque se prolongeait toujours et perpendiculairement sur
notre franc droit. l'Empereur y envoya le général Duhesme avec la
jeune Garde et plusieurs batteries de réserve. L'ennemi fut contenu, fut
repoussé et recula; il avait épuisé ses forces et l'on
n'en avait plus rien à craindre. C'est ce moment qui était celui
indiqué pour une attaque sur le centre de l'ennemi.
Comme les cuirassiers souffraient par la mitraille, on
envoya quatre bataillons de la moyenne Garde pour protéger les
cuirassiers, soutenir la position, et, si cela était possible,
dégager et faire recur ler dans la plaine une partie de notre cavalerie.
On envoya deux autres bataillons pour se tenir en potence sur l'extrême
gauche de la division qui avait manoeuvré sur nos flancs, afin de
n'avoir de ce côté aucune inquiétude ; le reste fut
disposé en réserve , partie pour occuper la potence en
arrière de Mont-Saint-Jean, partie sur le plateau, en arrière du
champ de bataille qui formait notre position de retraite.
Dans cet état de choses, la bataille était
gagnée; nous occupions toutes les positions que l'ennemi occupait au
commencement de l'action; notre cavalerie ayant été trop tot et
mal employée, nous ne pouvions plus espérer de succès
décisifs, Mais le maréchal Grouchy, ayant appris le mouvement du
corps prussien, marchait sur le derrière de ce corps, ce qui nous
assurait un succès éclatant pour la journée du lendemain.
Après huit heures de feu et de charges d'infanterie et de cavalerie,
toute l'armée voyait avec satisfaction la bataille gagnée et le
champ de bataille en notre pouvoir.
Sur les huit heures et demie, les quatre bataillons de la
moyenne Garde qui avaient été envoyés sur le plateau au
delà de Mont-Saint-Jean pour soutenir les cuirassiers, étant
gênés par la mitraille de l'ennemi, marchèrent à la
baïonnette pour enlever ses batteries, Le jour finissait ; une charge
faite sur leur flanc par plusieurs escadrons anglais les mit en
désordre; les fuyards repassèrent le ravin; les regiments
voisins, qui virent quelques troupes appartenant à la Garde à la
débandade, crurent que c'était de la vieille Garde et
s'ébranlèrent: les cris Tout est perdu! La Garde est
repoussée! se firent entendre. Les soldats prétendent même
que sur plusieurs points des malveillants apostés ont crié Sauve
qui peut! Quoi qu'il en soit, une terreur panique se répandit tout
à la fois sur tout le champ de bataille : on se precipita dans le plus
grand désordre sur la ligne de communication: les soldats , les
canonniers , les caissons se pressaient pour y arriver; la vieille Garde qui
était en réserve en fut assaillie, et fut elle-même
entraînée .
Dans un instant , l'armée ne fut plus qu'une masse
confuse , toutes les armes étant mêlées , et il
était impossible de reformer un corps. L'ennemi , qui s'aperçut
de cette étonnante confusion , fit déboucher des colonnes de
cavalerie; le désordre augmenta; la confusion de la nuit empêcha
de rallier les troupes et de leur montrer leur erreur. Ainsi une bataille
terminée, une journée finie, de fausses mesures
réparées , de plus grands succès assurés pour le
lendemain , tout fut perdu par un moment de terreur panique. Les escadrons de
service même , rangés à côté de l'Empereur,
furent culbutés et désorganisés par ces flots tumultueux ,
et il n'y eut plus d'autre chose à faire que de suivre le torrent. Les
pares de réserve, les bagages qui n'avaient point repassé la
Sambre, et tout ce qui était sur le champ de bataille, sont
restés au pouvoir de l'ennemi. Il n'y a eu même aucun moyen
d'attendre les troupes de notre droite; on saut ce que c'est que la plus brave
armée du monde, lorsqu'elle est mêlée et que son
organisation n'existe plus.
L'Empereur a passé la Sambre à Charleroi le
19, à cinq heures du matin. Philippeville et Avesnes ont
été donnés pour point de réunion. Le prince
Jérôme, le général Morand et les autres
généraux y ont déjà rallié une partie de
l'armée, Le maréchal Grouchy, avec le corps de la droite ,
opère son mouvement sur la basse Sambre.
La perte de l'ennemi doit avoir été
très-grande , à en juger par les drapeaux que nous lui avons pris
et par les pas rétrogrades qu'il avait fan's ; la nôtre ne pourra
se calculer qu'après le ralliement des troupes, Avant que le
désordre éclatàt , nous avions déjà
éprouvé des pertes considérables, surtout dans notre
cavalerie , si funestement et pourtant si bravement engagée.
Malgré ces pertes, cette valeureuse cavalerie a constamment gardé
la position qu'elle avait prise aux Anglais, et ne l'a abandonnée que
quand le tumulte et le désordre du champ de bataille l'y ont
forcée, Au milieu de la nuit et des obstacles qui encombraient la route,
elle n'a pu elle-même conserver son organisation .
L'artillerie, comme à son ordinaire, s'est couverte
de gloire.
Les voitures du quartier général
étaient restées dans leur position ordinaire , aucun mouvement
rétrograde n'ayant été jugé nécessaire. Dans
le cours de la journée, elles sont tombées entre les mains de
l'ennemi. Telle a été l'issue de la bataille de Mont-Saint-Jean,
glorieuse pour les armées françaises , et pourtant si funeste.
[extrait du Moniteur du 21 juin 1815]
22062 - MESSAGE A LA CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS.
Palais de l'Élysée, 21 juin 1815.
Monsieur le President , apres les batailles de Ligny et de
Mont-Saint-Jean , et après avoir pourvu au ralliement de l'armée
à Avesnes et à Philippeville , à la défense des
places frontières et à celle des villes de Laon et de Soissons,
je me suds rendu à Paris pour concerter avec mes ministres les mesures
de la défense rationale , et m'entendre avec les Chambres sur tout ce
qu'exige le salut de la patrie.
J'ai formé un comité du ministre des affaires
étrangères , du comte Carnot et du duc d'Otrante, pour renouveler
et suivre des négociations avec les puissances étrangères,
afin de connaître leurs véritables intentions , et de mettre un
terme à la guerre , si cela est compatible avec l'indépendance et
l'honneur de la nation, Mais la plus grande union est nécessaire , et je
compte sur la cooperation et le patriotisme des Chambres et sur leur
attachement à ma personne.
J'envoie au milieu de la Chambre, comme commissaires, le
prince Lucien et les ministres des affaires étrangères , de la
guerre , de l`intérieur et de la police générale, pour
porter le présent Message , et donner les communications et les
renseignements que la Chambre pourra désirer.
NAPOLÉON.
D'après l'original. Archives du Corps
Législatif. |